Conducteur/trice de machines à imprimer



Présentation

Statuts

salarié

Métiers associés

chef / cheffe de fabrication des industries graphiques, conducteur / conductrice de machines à imprimer de presse , conducteur / conductrice de rotative, conducteur / conductrice flexographe, conducteur / conductrice héliogravure, conducteur / conductrice offset, façonnier / façonnière des industries graphiques , sérigraphe

Secteur professionnel

secteur imprimerie

Centres d'intérêt

concevoir, utiliser des technologies industrielles de pointe

Nature du travail

Différentes machines

Le conducteur travaille sur des machines plus ou moins complexes et automatisées : machines 1 ou 2 couleurs, 3 couleurs, 4 couleurs et plus, à commande numérique, sérigraphiques, rotatives... La majorité conduit une machine offset, qui est la technique d'impression la plus répandue aujourd'hui.

Préparer l'impression

Il commence par examiner la commande et les instructions du dossier de fabrication. Ses méthodes de travail varient selon la machine qu'il conduit. S'il s'agit d'une machine offset, il encre et presse des plaques contre des cylindres de caoutchouc qui impriment le papier, puis fixe les plaques sur le cylindre : c'est ce qu'on appelle le calage. Suit la phase de réglage du papier : marges, pression, alimentation, mise en place et réception. Ensuite, vient la préparation des encres et des couleurs.

Contrôles, réglages et entretien

Responsable de la qualité du tirage des documents, le conducteur procède à des essais avant l'impression. C'est le moment pour repérer les défauts éventuels d'impression et y remédier par de nouveaux réglages. Il obtient ensuite le bon à rouler du client et peut lancer l'impression. Pendant celle-ci, il contrôle la qualité et la conformité du produit avec la demande initiale du client. Enfin, il entretient régulièrement sa machine.

Carrière et salaire

Un secteur en restructuration

Les industries graphiques ont traversé une crise dont elles commencent juste à sortir. La révolution technologique a entraîné des mutations radicales, et l'arrivée de grands groupes a sérieusement concurrencé les petites et moyennes entreprises. Depuis les années 2000, le nombre d'entreprises dans l'imprimerie de labeur est en effet passé de 5 994 à 3 752. La plupart sont concentrées en région parisienne, suivie de près par les régions Rhône-Alpes, PACA, Pays de la Loire, Nord-Pas-de-Calais et Aquitaine. La production d'imprimés est également en chute libre à cause du développement des médias numériques. Les imprimeries tendent donc à diversifier leurs activités afin de s'adapter.

Vers un recrutement de professionnels diplômés

Qui dit diversification dit acquisition de nouvelles compétences pour les conducteurs de machines à imprimer, amenés à conduire des machines de plus en plus performantes et automatisées, ce qui demande une adaptation permanente et crée dans le même temps de nouveaux besoins en diplômés de plus en plus spécialisés. Les quelque 2 000 diplômés qui sortent chaque année avec un bac pro ou un BTS sont ainsi très demandés.

Après plusieurs années d'expérience, le conducteur de machines à imprimer peut envisager de devenir chef d'atelier.

Salaire du débutant

À partir du Smic.

Accès au métier

Le bac pro production imprimée et le BTS communication et industries graphiques, option étude et réalisation de produits imprimés conduisent à ce métier .

Niveau bac

  • Bac pro réalisation de produits imprimés et plurimédia
  • Bac pro finition-façonnage de produits imprimés

Niveau bac + 2

  • BTS communication et industries graphiques, option B étude et réalisation de produits imprimés

Les formations qui mènent à ce métier

Voir la fiche originale : "Conducteur/trice de machines à imprimer"
sur le site de l'ONISEP
Fiche mise à jour le 20 mai 2016